Sara Aliaga Ticona | De la terre au ciel, un regard sur la Bolivie

Cette exposition est une radiographie condensée de mon pays, la Bolivie, issue de différents travaux personnels ou commandés par des médias. Dans cette sélection, j’essaie de montrer les contrastes territoriaux – de La Paz, dans la partie andine, à la jungle amazonienne, en passant par l’Isla del Sol et le sommet Sumaq Urqu qui domine la ville de Potosi ; et la diversité des modes de vie au quotidien, subtils mélanges entre tradition et modernité. Les axes transversaux de ma recherche visuelle sont le territoire et le symbolisme, ainsi que la préservation de la mémoire et de l’identité. J’essaie de développer un discours pour rendre leur dignité aux femmes et aux peuples indigènes boliviens. Dans les rues de La Paz. Les habitants qui sont en quarantaine n’ont pas d’autre choix que de sortir quand même pour subvenir chaque jour aux besoins de leur famille.

BIO | Sara Aliaga Ticona est une photojournaliste bolivienne et une conteuse visuelle, basée dans la ville de La Paz. L’an dernier, elle a notamment été lauréate du fonds d’urgence « National Geographic » ; de l’organisation de presse Pulitzer Center on Crisis Reporting, et du fonds Rainforest Journalism qui soutient les reportages dans les régions de la forêt tropicale de l’Amazonie ; de la fondation Gabo, fondée par le prix Nobel colombien Garcia Marquez ; de l’Open Society Foundations ; etc. Elle travaille pour des médias internationaux (« New York Times », le « Guardian », « El País », « Reuters », « AP », etc.) et boliviens. Elle a fondé le premier collectif de photographes boliviens, War-MiPhoto.

Sara Aliaga Ticona

ÊTRE FEMME PHOTOGRAPHE
“Être une femme photographe est un travail difficile : peu d’opportunités, et une présence limitée dans les lieux de création et de transformation de l’imaginaire visuel social. L’accès difficile à la formation rend également compliqué celui aux emplois qui paieraient des salaires décents ou équivalents à ceux des collègues photographes. Mais, actuellement, les femmes s’organisent, conquièrent des espaces de réflexion et de création autour de nouveaux récits visuels, elles sont entendues, font des réalisations importantes mais encore insuffisantes par rapport à leurs confrères. “

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