Lys Arango | Jusqu’à ce que le maïs repousse
Ce reportage est une histoire visuelle sur la migration climatique au Guatemala et ses raisons. Dans les communautés autochtones des Hautes Terres, la question n’est plus de savoir si l’on en partira, mais quand. Les conditions climatiques sont de plus en plus capricieuses ; les récoltes, année après année, sont de plus en plus mauvaises, et les opportunités de travail deviennent rares dans tout le pays.
Des milliers de personnes, touchées par la pauvreté et l’insécurité alimentaire, essayent de s’en sortir.
Au cours de la dernière année, j’ai documenté ce phénomène sous-évalué et travaille en ce moment sur la deuxième partie de ce projet, qui sont les causes et effets de la malnutrition infantile chronique, également connue sous le nom de « tueur silencieux ».
BIO | Photographe documentaire espagnole, Lys Arango vit là où elle travaille, mais est actuellement basée à Paris. Diplômée en relations internationales et titulaire d’un master de journalisme, elle développe des récits documentaires de longue durée qui mêlent photographie, texte et son, pour relier les questions humanitaires et la vie quotidienne et explorer leur convergence dans un contexte historique et culturel. Elle cherche à comprendre pleinement la vie de ceux qu’elle nous fait découvrir afin de les montrer le plus fidèlement possible. Le temps, la confiance et la compréhension étant les éléments clés pour y parvenir, ses projets se développent sur plusieurs années.
ÊTRE FEMME PHOTOGRAPHE
“Être femme photographe m’a toujours ouvert les portes de mondes secrets : les familles m’accueillent, me permettent d’être le témoin de leur intimité, et se confient sur les sujets les plus délicats. Les femmes photographes sont encore confrontées à d’énormes défis aujourd’hui, mais nous sommes à un moment unique de l’histoire : par notre façon de faire de la photographie, nous mesurons notre impact grâce à la réception du public.
Tous commencent à comprendre que si nous voulons avoir un regard équilibré, éclairé et nuancé sur notre monde, nous devons nous assurer que les images et les histoires émanent d’un ensemble diversifié, et inclusif, de créateurs et de créatrices.”