Flore-Aël Surun | Chamane Lumière

Le chamanisme est une pratique ancestrale centrée sur la médiation entre les êtres humains et les esprits. Il connaît un nouvel essor en Occident. Des rites initiatiques rassemblent de plus en plus de personnes en quête de sens : spiritualité, lien avec la nature et aspect communautaire. Le chaman est à la fois « sage, thérapeute, conseiller, guérisseur et voyant ». Il se met au service de sa communauté pour maintenir l’équilibre du clan et de l’univers. Lors des rassemblements du Cercle de Sagesse de l’Union des Traditions ancestrales, de 2016 à 2018, près d’Angoulême, j’ai réalisé une série de portraits de chamans vêtus de leurs costumes traditionnels. Ces chamans, venus des 5 continents, ont conservé précieusement le « lien sacré » qui nous unit à la nature, à la Terre et au cosmos.

Remerciements à La Souris sur le gâteau pour la post-production numérique.

BIO | Flore-Aël Surun développe une œuvre singulière en prise avec le monde qu’elle traverse. Elle a photographié, en descendant dans les souterrains de Bucarest, la vie des adolescents des rues. Elle photographie des « sur-vivants » ; leurs survies de tous ordres la touchent au cœur sans crier gare. Elle revendique son engagement de témoin, en quête de ceux qui choisissent la non-violence comme moyen de résistance. Se dégageant de l’information brute, elle affirme une intention subjective, souvent onirique et porteuse d’espoir. Elle explore également les nouvelles formes de la photographie qui laissent libre cours à son imaginaire. Elle fait partie du collectif Tendance Floue depuis 2004.

Flore-Aël Surun

ÊTRE FEMME PHOTOGRAPHE
“Les femmes ont besoin de prendre confiance en elles, et le monde a besoin de voir, d’entendre, de partager ce qu’elles ont à dire de leurs points de vue. Il est vrai que l’on a cette impression insidieuse que, toujours, les femmes sont reléguées à l’arrière-plan. Mais les temps changent ! Il y a des prises de conscience à tous les niveaux. Les femmes se battent depuis longtemps pour l’égalité, et elles continuent aujourd’hui.”

Flore-Aël Surun, © Marianne Rosenstiehl